Nous avons besoin d'une PAC protectrice - je n'ai pas dit « protectionniste » -, pour préserver le revenu des agriculteurs et développer une agriculture moderne. Des événements, comme les taxes américaines sur certains de nos produits agricoles, affectent nos exportations et nécessitent des compensations. Les agriculteurs français sont soumis à des pressions extrêmes liées à la transition écologique, à des chocs et des crises parfois sévères, mais aussi à des distorsions de concurrence ou des comportements concurrentiels inéquitables. C'est tout l'enjeu de l'accord commercial qui sera négocié avec le Royaume-Uni : nous devons éviter des modes de production agricoles ou industriels générant des distorsions de concurrence et rechercher des conditions de concurrence équitables, ce que nous appelons le level playing field. Nos agriculteurs sont confrontés à des nouveaux risques, que la nouvelle PAC devra aussi permettre de couvrir.