Des groupes de travail sur le sujet ont été mis en place et une grande consultation du public sera menée, en vue de fondre ces aides sociales en un revenu universel d’activité, de façon à simplifier l’accès aux droits pour nos concitoyens. C’est bien de cela que nous parlons aujourd’hui, et non des allocations financées par nos cotisations au titre de la sécurité sociale.
Une personne qui, aujourd’hui, touche le RSA sans se voir proposer, au bout de six mois, un contrat d’accompagnement en vue d’une insertion professionnelle – c’est le cas d’un allocataire sur deux – subit une perte de chances. Elle est alors prise au piège d’une trappe à pauvreté, victime d’un déclassement. Il faut aider ces personnes : c’est tout l’enjeu de la stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté que nous avons mise en place et qui a fait l’objet d’un large consensus.
Il est important, aujourd’hui, que les bénéficiaires des allocations de solidarité s’inscrivent dans une démarche de retour vers l’emploi par l’insertion.