Je serai claire, monsieur le sénateur : les lignes Intercités répondent à un objectif essentiel d’aménagement du territoire et je sais que les Français y sont très attachés. Ces lignes coûtent, effectivement, mais nous l’assumons totalement. La politique d’aménagement du territoire ne peut pas être traitée au travers d’une approche uniquement comptable.
Déconventionner ces liaisons, comme le propose la Cour des comptes, conduirait à une réduction significative, voire à la fin, de certaines dessertes, pourtant essentielles aux territoires concernés. Cela n’est tout simplement pas envisageable !
Au contraire, le Gouvernement s’est engagé dans une modernisation sans précédent des trains d’équilibre des territoires. Ainsi, pour la ligne Paris-Clermont-Ferrand, le renouvellement des vingt-huit rames et la modernisation de l’infrastructure sont inscrits dans le projet de loi d’orientation des mobilités, qui sera débattu prochainement au Sénat.
Une somme de 700 millions d’euros est dédiée au renouvellement des trains et, par ailleurs, la réforme ferroviaire a permis de sécuriser les investissements de SNCF Réseau à hauteur de 3, 6 milliards d’euros par an pendant dix ans. Ainsi, d’ici à 2025, la ligne Paris-Clermont-Ferrand sera équipée de trains neufs et aura été remise à niveau et modernisée.
Vous le voyez, monsieur le sénateur, le Gouvernement se mobilise et s’engage en faveur de nos territoires, notamment en modernisant des lignes qui ont été trop longtemps abandonnées au nom de la politique du « tout TGV ».