La réflexion menée outre-mer conduit à penser qu’il faut permettre l’intégration de ces territoires dans leur environnement régional. La législation relative aux visas a déjà été assouplie, puisque les cent cinquante mesures décidées lors du conseil interministériel de l’outre-mer sont entrées en application.
Cela dit, en Guyane, la pression migratoire étant très forte, il n’est pas possible de traiter cette question au détour d’un amendement. Il convient de le faire par un accord entre les deux pays. C’est ce à quoi nous nous employons puisque, à la suite de l’ouverture du pont sur le fleuve Oyapock, nous avons entamé avec les Brésiliens des discussions sur un éventuel accord bilatéral relatif au statut des frontaliers. Les négociations sont en cours.
S’agissant de la circulation des personnes entre Saint-Laurent-du-Maroni et Albina, la question a été abordée lors de la réunion d’un conseil du fleuve. Votre collègue M. Georges Patient aurait pu vous le préciser…
Dans ces conditions, le Gouvernement émet un avis défavorable.