Je souhaite tout d'abord rendre hommage au président Jacques Chirac qui avait fait du handicap l'un des trois grands chantiers de son quinquennat. Grâce à lui, la loi de 2005 a comporté des avancées significatives.
La mise en accessibilité de l'ensemble des infrastructures d'ici à 2015 n'est effectivement plus un objectif crédible. Ainsi, l'article 1er confie au Gouvernement le soin de définir les modalités de mise en oeuvre des Ad'AP. Il instaure des procédures lourdes à la charge de l'administration pour assurer leur suivi : un point d'étape est, par exemple, prévu à mi-période pour les agendas de plus de trois ans. Nous sommes inquiets sur ce point : les services compétents recevront-ils les moyens nécessaires pour accomplir correctement cette mission ?