J'ai également beaucoup apprécié vos propos : vous êtes très pédagogue, ce qui explique peut-être le flot de questions !
Vous avez jugé « irréaliste » l'objectif de réduction de la part du nucléaire dans la production d'énergie à 50 % d'ici 2025. Il ne faudrait pas que l'écart entre cet objectif, ambitieux, et la réalité soit trop important : avec des discours trop optimistes, nous risquons d'aggraver la défiance vis-à-vis de la parole politique.
Concernant la capacité de stockage des énergies renouvelables, voit-on se profiler une évolution rapide ?
Un projet de développement d'hydroliennes au large d'Ouessant semble prometteur : compte tenu de l'importance des côtes françaises, l'effort dans ce domaine ne devrait-il pas être plus important ?
Pouvez-vous chiffrer l'économie réalisée par la baisse des coûts du pétrole, que nous importons en quantité ?
J'aimerais que vous nous indiquiez également les conséquences du retard de la livraison de l'EPR de Flamanville sur la durée de vie des centrales actuelles.
Enfin, quelle sera l'évolution de l'exportation de nos connaissances dans le domaine du nucléaire dans les années à venir ?