Intervention de Bernard Bigot

Commission des affaires économiques — Réunion du 3 décembre 2014 à 9h30
Transition énergétique pour la croissance verte — Audition de M. Bernard Bigot administrateur général du commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives cea

Bernard Bigot, administrateur général du Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) :

Le Japon, après Fukushima, n'a pas déclaré cet accident comme un accident nucléaire. Pour quelle raison ? S'il le faisait, en cas de dommage en Corée ou en Chine, il n'y avait pas de cadre pour instruire ces plaintes. En conséquence de quoi, le gouvernement japonais de l'époque n'a pas déclaré l'accident. Pendant quinze jours, le pays a été dans une situation d'isolement complet. À l'époque, le président de la République française avait tenu à se rendre au Japon et à dire aux autorités la préoccupation qui était la nôtre et les dispositions que le pays devait prendre. Les gens n'étaient pas formés et entraînés pour réagir correctement ; le Parlement japonais a produit un rapport lucide et incisif sur l'accident de Fukushima et les responsabilités humaines importantes en la matière.

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