Au sujet de l'agence, les décisions doivent évidemment s'appuyer sur le travail mené sur le terrain. Concernant les pénuries, nous avons proposé de sensibiliser les jeunes étudiants à la médecine du travail dès leurs premières années d'étude. Cette pénurie pourrait être comblée par les choix des médecins qui, en fin de carrière, souhaitent parfois se réorienter, mais aussi par les médecins travaillant dans une grande entreprise et qui s'occupent de patients venant de sous-traitants. Enfin sur la question des risques psychosociaux, ils sont surtout liés au mode d'organisation des entreprises et à la prise en compte de l'humain sur son poste de travail. Nous aimerions que les services de santé au travail viennent aider les chefs d'entreprise qui ont, pour la plupart, des difficultés à évaluer ces risques et contribuer au retour à l'emploi. Le Danemark, dont on parle souvent au sujet de la qualité de vie au travail, est également affecté par ces questions : les services de santé travaillent au retour à l'emploi, même pour un temps partiel, bien que beaucoup de personnes prennent des retraites anticipées pour des raisons de santé au travail.