M. Jean-Marc Boyer. Madame la ministre, nos villages de France, du plus petit au bourg-centre, font la richesse de notre pays. Or les citoyens et élus ruraux se sentent abandonnés. Je regrette l’absence d’une vision globale de la ruralité dans votre propos. Vous nous parlez d’Agenda rural, d’Agence nationale de la cohésion des territoires et de géographie prioritaire. Mais ce sont des soins palliatifs pour notre ruralité ! Il faut sauver nos villages et nos campagnes. Cela nécessite non pas des rendez-vous ou des agendas, mais des moyens et la vision d’une vraie politique d’aménagement du territoire, laquelle n’existe plus depuis Jacques Chirac.