S'agissant du « sans gluten » et de la spiruline, il faut rappeler que les vrais coeliaques, c'est-à-dire les personnes réellement allergiques au gluten, sont très peu nombreuses. Derrière la tendance de fond, qui est intéressante, se profile la notion de personnalisation de l'alimentation. Des acteurs de plus en plus nombreux vont dans ce sens. Il faut trois générations pour changer d'alimentation mais nous devons aller beaucoup plus vite, faute de quoi nous ne saurons pas nourrir la planète de façon saine et durable en 2050. La personnalisation de l'alimentation, en prenant en compte le microbiote, peut y contribuer. Des start-up telles qu'Abit, aux États-Unis, sont en mesure de réaliser un test ADN et de personnaliser l'alimentation qu'elle nous propose en fonction de cet ADN. C'est une des pistes envisageables, même s'il est évident que l'on ne peut nier les notions de plaisir pour le consommateur.