Intervention de Christian Cambon

Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées — Réunion du 8 janvier 2020 à 9h45
Audition de s.e. M. Stéphane Visconti ambassadeur coprésident français du groupe de minsk sur le haut-karabagh

Photo de Christian CambonChristian Cambon, président :

Monsieur l'ambassadeur, nous sommes très heureux de vous accueillir. Vous êtes ambassadeur pour le partenariat oriental de l'Union européenne et de la mer Noire depuis 2016 et coprésidez le groupe de Minsk en tant que représentant de la France.

Vous avez été par ailleurs ambassadeur en Lettonie et consul général de France à Munich.

Le Sénat a récemment autorisé la ratification de l'accord de partenariat global et renforcé entre l'Union européenne et l'Arménie, sur le rapport de notre collègue Joël Guerriau.

À cette occasion, plusieurs d'entre nous ont souhaité faire un point sur la question lancinante du Haut-Karabagh, qui fait partie des conflits que l'on dit « gelés », issus de l'héritage post-soviétique, à propos desquels on craint toujours de voir repartir une crise dans une région qui en connaît déjà tant.

Depuis maintenant trente ans, le Haut-Karabagh revient régulièrement dans l'actualité sans qu'aucune solution durable ne se dessine. Vous assurez avec vos homologues russe et américain la coprésidence du Groupe de Minsk, constitué en 1992 au sein de l'OSCE pour superviser le processus de paix dans ce conflit.

Après un regain de violence en 2016, la situation semble aujourd'hui stabilisée. Vous nous direz ce qu'il en est.

L'arrivée au pouvoir d'un nouveau Premier ministre en Arménie, en 2018, est-elle un facteur d'apaisement ? Quel est l'état d'esprit du président azerbaïdjanais ? Ces deux dirigeants se sont rencontrés à Vienne en mars 2019. Cette rencontre a suscité des espoirs de réconciliation, mais qu'en est-il concrètement ressorti ?

Le processus politique semble bloqué : une feuille de route avait été établie à partir des principes dits « de Madrid ». Un retour à ces principes est-il envisageable ?

Quel rôle les grandes puissances, notamment la Russie, mais aussi la Turquie et l'Iran, jouent-elles dans ce conflit ?

Enfin, comment évaluez-vous la situation sur le plan humanitaire, notamment pour les centaines de milliers de personnes déplacées ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion