Monsieur l'ambassadeur, le groupe d'amitié France-Arménie, que je préside, vous avait reçu en mars 2018, avec le groupe d'amitié France-Caucase, présidé par Alain Houpert. Depuis, il s'est passé beaucoup de choses. En octobre, le Sénat a accueilli une délégation de députés arméniens, dont la majorité est issue du parti de Nikol Pachinian.
La Russie était alors en train de s'activer en Syrie et était très préoccupée par les propos tenus par les Turcs, repris par le pouvoir azerbaïdjanais, auxquels on ne prête pas toujours attention. Par ailleurs, ils ont beaucoup insisté sur la coopération décentralisée, nous encourageant à la développer. Pourquoi l'État s'obstine-t-il à dénoncer les démarches des collectivités territoriales ? Si je pose la question, c'est en effet que ma commune est concernée...
D'autre part, le Haut-Karabagh va connaître au printemps une élection présidentielle. Est-elle de nature à changer la donne ? Nikol Pachinian a dit qu'il représentait l'Arménie, mais ne se sent pas le droit de parler au nom du Haut-Karabagh. Dans ces conditions, comment ce dernier est-il associé à la médiation ?
Selon certains articles, Nikol Pachinian souhaite tout compte fait aller vers la paix avec l'Azerbaïdjan. Comment est-ce perçu par le Haut-Karabagh ? Comment évolue la confiance entre le Haut-Karabagh et l'Arménie ? Sur le dos de qui la paix peut-elle se faire ?