Vous dites qu'on ne peut pour le moment savoir comment ce problème va se résoudre et que le principal objectif est celui du statu quo, avec le risque de voir la bombe à retardement exploser un jour ou l'autre, compte tenu de la situation géopolitique et du risque d'embrasement. On peut donc se demander pour qui joue le temps.
Dans ce cadre difficile, les principes de Madrid restent-ils intangibles ? Vous avez dit qu'on ne connaissait pas la position de l'actuel président arménien. Quelle initiative supplémentaire pourrait-on prendre ?
S'agissant des coopérations décentralisées, la réaction française paraît extrêmement dure. Lors du dîner devant le Conseil de coordination des organisations arméniennes de France (CCAF), l'an dernier, le Président de la République a fait une réponse peu diplomatique, provoquant beaucoup d'incompréhensions. Pourquoi dénoncer systématiquement les chartes d'amitié, qui ne sont pas vraiment des coopérations décentralisées mais des initiatives symboliques et modestes ?