Madame la ministre, vous n’avez pas répondu à ma première question. Vous n’avez donc pas infirmé mon information. Je considère que vous me confirmez que M. Coulhon se trouve bien en position de juge et partie, car il a participé à l’examen des cinq candidatures rejetées et qu’il est aujourd’hui candidat. Je poserai donc la question à l’intéressé lors de son audition par la commission de la culture. Comprenez qu’il est difficile, moralement, de placer à la tête d’un organisme chargé de la déontologie quelqu’un qui a été juge et partie du processus de désignation.
S’agissant des 1 300 chercheurs, j’ai étudié attentivement leurs dossiers : il ne s’agit pas d’une candidature collective, mais bien de 1 300 candidatures individuelles. Sur ce sujet également, vous n’avez pas répondu. Pour respecter les termes mêmes de votre appel à candidatures, il me semble essentiel que chacune des candidatures déposées soit examinée. Elles ont toutes le même niveau de dignité que celle de M. Coulhon et doivent donc être instruites de la même façon.