Madame la sénatrice, la direction générale des finances publiques a en effet engagé une phase de transformation ambitieuse destinée à renforcer la qualité du service rendu à nos concitoyens, à diversifier les compétences de ses agents et à contribuer à une meilleure présence des services sur le territoire. Il n’est pas anormal que, dans une telle phase, des interrogations, voire des inquiétudes s’expriment. La DGFiP doit en tenir compte et y répondre. C’est pourquoi elle mène de nombreuses actions dans ce cadre.
Tout d’abord, elle est à l’écoute de ses agents, avec une gamme importante d’outils leur permettant de s’exprimer sur leur travail et leurs difficultés. Cette écoute prend notamment la forme d’un dialogue social particulièrement nourri : plus d’une centaine de rendez-vous ont ainsi été proposés aux organisations syndicales de la DGFiP en 2019. Gérald Darmanin et Olivier Dussopt les ont d’ailleurs personnellement rencontrées.
La DGFiP travaille également à renforcer la qualité de vie au travail. Ainsi, en 2018, elle a consacré 9, 31 % de sa masse salariale à l’effort de formation, soit une progression de plus de 1 point par rapport à 2017. Chaque agent de la DGFiP bénéficie en moyenne de 4, 71 jours de formation chaque année.
La formation continue est donc plus que jamais une priorité pour la DGFiP, qui a engagé un ambitieux plan de modernisation visant à permettre à chaque agent d’être acteur de son parcours de formation et à faciliter les évolutions professionnelles et l’acquisition de nouvelles compétences.
Par ailleurs, elle accorde une attention particulière à l’amélioration du travail au quotidien en s’appuyant sur la recherche de simplifications dans les procédures et dans l’organisation afin d’alléger la charge de travail. Celle-ci est facilitée par les outils numériques, qui permettent d’automatiser de nombreuses procédures et de recentrer ainsi l’activité des agents sur des compétences expertes.
Les conditions de vie au travail, ce sont également les applications informatiques utilisées quotidiennement par les agents. Pour soutenir ces actions, en 2020, les crédits informatiques ont augmenté de 40 % par rapport à 2019, avec l’objectif de lutter contre l’obsolescence, les ralentissements et les dysfonctionnements de ces outils.
La mise en œuvre des nouveaux modes d’organisation du travail doit également permettre d’améliorer la conciliation entre vie professionnelle et vie privée des agents. Dès la première année de déploiement, en 2018, plus de 4 500 agents ont ainsi bénéficié du télétravail.
Des moyens financiers importants – 7 millions d’euros – ont été consacrés à l’action sociale au profit des agents de la DGFiP et sont également mobilisés afin d’offrir des prestations sur l’ensemble du territoire.
Enfin, la mise en œuvre du nouveau réseau de proximité des ressources humaines fait l’objet d’un accompagnement personnalisé des agents concernés. Chaque agent peut ainsi bénéficier d’un accompagnement non seulement d’un point de vue financier, mais aussi pour évoluer dans ses fonctions via un parcours de formation adapté en cas de changement de métier.
La qualité du service rendu par la DGFiP est extrêmement appréciée, comme le démontrent toutes les enquêtes d’opinion – plus de 80 % d’approbation de son action. C’est le résultat de l’investissement des agents et des réussites collectives – comme sur le prélèvement à la source. Cet engagement reflète le fait que tous les agents de la maison ont un avenir formidable en son sein.