L’Observatoire de la récidive et de la désistance semble encore en activité, ainsi qu’en témoigne l’organisation d’un colloque dans les locaux de l’Assemblée nationale en juin dernier. Par ailleurs, il convient de constater la plus-value apportée par l’analyse pluridisciplinaire des données récoltées par cet observatoire : elle permet de dégager de véritables axes de réflexion en la matière.
Les missions de cet observatoire auraient pu être exercées par l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales, chargé d’étudier les évolutions statistiques en matière de délinquance au sein de l’Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice, mais le Gouvernement a récemment émis le souhait de supprimer cet institut. Dès lors, la suppression de l’Observatoire de la récidive et de désistance ne nous paraît pas opportune.
L’avis est donc défavorable.