Je partage les propos de Mme Duranton. Je suis corapporteur de la commission de suivi sur la Géorgie. La Présidente de la Géorgie était présente. Il s'agit d'une ancienne diplomate française qui a de bonnes idées mais qui ne sait pas les faire appliquer. Aujourd'hui, le problème principal est la poursuite de l'occupation de l'Ossétie du Sud par la Russie, qui est allée jusqu'à déplacer physiquement la frontière de treize kilomètres vers l'intérieur de la Géorgie ; nous avons vu cette frontière se déplacer quand nous étions présents, en septembre dernier. Quelques personnes ont également disparu.
La présidente a évoqué la Constitution, mais à ce sujet également, il y a une différence entre l'écrit et la réalité. Par exemple, parmi les quatorze derniers juges désignés à la Cour suprême, seuls deux étaient juristes.