Je comprends et je partage l'exaspération de notre collègue André Reichardt face à la répétition de certains débats. Je suis toutefois frappé par l'impact positif du Conseil de l'Europe, au travers de la Cour européenne des droits de l'Homme. M. Navalny, le principal opposant à M. Poutine, nous l'avait dit : « Ne croyez pas que vous ne servez à rien : lorsque l'on est enfermé dans les geôles russes, la CEDH est comme une lumière qui brille dans la nuit et on compte sur elle pour condamner la Russie ! » La Cour exerce une pression réelle, les opinions publiques l'entendent. Si MM. Poutine, Aliev ou Erdogan sont à ce point irrités par ses décisions, ce n'est pas pour rien !