Pas une seule étape, pas un seul étage sans un ratage ! Deux années studieuses de M. Delevoye pour rien, un avis cruel du Conseil d’État, un débat à l’Assemblée nationale escamoté, parce que l’essentiel de la discussion sur le financement se tenait dans une enceinte parallèle, et, pour finir, un article 49-3 décidé au sein d’un conseil des ministres convoqué en grande pompe pour discuter de la crise sanitaire !
Vous nous direz que c’est une habilité ; moi, je vous répondrai que c’est une maladresse. Monsieur le Premier ministre, débattre de la réforme des retraites sans en connaître le financement, c’est se moquer des Français !