Mais il devrait être clair, y compris aux yeux de Bruxelles, que l’objectif de long terme de la nouvelle organisation du marché de l’électricité devrait être l’émergence d’une concurrence réelle à EDF, fondée sur la maîtrise d’outils de production compétitifs, et non sur la perpétuation d’une concurrence largement artificielle, quelque peu « sous perfusion », de l’opérateur historique.
De ce point de vue, se pose la question, fort opportunément évoquée par M. le rapporteur, de la prise de participation minoritaire dans des centrales gérées par EDF, ce qui pourrait permettre de développer dans notre pays un réel marché compétitif.
La troisième condition du succès de ce texte réside dans l’adéquation du prix de l’électricité cédée par EDF à ses concurrents au travers du mécanisme de l’ARENH. Or la rédaction me semble quelque peu ambiguë.