Dans ces conditions, que peut faire l’Union européenne, si ce n’est lancer un appel très sérieux à la Turquie et à la Russie pour qu’ils se mettent d’accord ? Les problèmes humanitaires sont de plus en plus nombreux et importants et je ne crois pas qu’il y ait d’autre solution qu’un accord entre ces deux pays.
M. Borrell, haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, s’est rendu à Ankara, et il vous fera part des résultats de ses entretiens lors de votre réunion de Zagreb. Je ne sais pas si ces entretiens aboutiront à quelque chose, mais il nous faut, en tout état de cause, sortir de cette situation.
Je me rends compte que ce n’est pas facile, mais nous vous faisons confiance, monsieur le ministre !