Madame la sénatrice, la question des Ehpad est fondamentale, surtout lorsqu’il est question d’une situation épidémique.
Mais les Ehpad savent gérer les épidémies. Chaque année, l’épidémie grippale touche en moyenne 2, 5 millions de Français et fait plusieurs milliers de morts – en général 8 000 –, notamment parmi les personnes âgées, qui sont fragiles et sujettes à comorbidité.
Ces établissements sont donc habitués à faire face aux épidémies et structurés pour cela. Lorsque c’est nécessaire, les personnels sont notamment équipés de masques chirurgicaux. Dans le cas présent, il est prévu que, dans l’hypothèse où l’on détecte un cas positif parmi les résidents et où il n’y aurait plus de masques à disposition, ils puissent en demander à l’agence régionale de santé afin de se protéger et de protéger le reste des résidents.
Au-delà, il faut pouvoir mettre en place rapidement un certain nombre de mesures simples, comme l’équipement de l’ensemble des Ehpad, à l’entrée et à la sortie des établissements, en distributeurs de gel hydroalcoolique. Je pense aussi à la mise en place de ces panneaux que l’on voyait souvent dans les Ehpad ou les hôpitaux par le passé, et que l’on voit un peu moins, invitant toute personne malade ou pensant l’être à ne pas visiter les personnes fragiles, pour lesquelles la maladie pourrait avoir des conséquences bien plus graves. Il faut effectivement avoir une vigilance particulière sur ce point, en particulier s’agissant des visites d’enfants, qui, on le sait, sont volontiers asymptomatiques ou très peu symptomatiques pour le coronavirus.
Croyez en tout cas, madame la sénatrice, que je porterai une attention particulière à ce secteur des Ehpad, auquel je suis très attaché.