Le Gouvernement sollicite le retrait de l’amendement n° 198 au profit de son amendement n° 135 rectifié, qui tend à reprendre les améliorations rédactionnelles proposées par Mme la rapporteure.
Par ailleurs, l’avis est défavorable sur l’amendement n° 11 rectifié.
Encore une fois, il s’agit de prévoir une transition entre un dispositif exceptionnel n’ayant pas vocation à être prorogé et un système d’intéressement qui n’est pas juste une prime, mais qui repose aussi sur la définition de la réussite de l’entreprise ; ce ne sont pas uniquement des critères financiers.
J’ai mis en place des accords d’intéressement dans une entreprise. Dans la définition de ce qui déclenche l’intéressement, on peut privilégier des éléments de responsabilité sociale ou environnementale, ou des éléments confirmant la solidité de l’entreprise à moyen terme.
Mieux vaut donc un accord permettant d’instaurer un dialogue social sur le partage de la valeur qu’une prime complètement à la main du dirigeant de l’entreprise. C’est cette transition que nous envisageons en liant la prime dite Macron et les accords d’intéressement.