Intervention de Philippe Adnot

Réunion du 7 décembre 2010 à 14h30
Loi de finances pour 2011 — Article 62

Photo de Philippe AdnotPhilippe Adnot :

Monsieur le ministre, il ne s’agissait absolument pas pour moi de « faire un bon mot » ! Croyez bien que je ne cherche nullement à faire de l’esprit quand j’affirme qu’il faut asseoir la péréquation sur la richesse réelle plutôt que sur un flux parce que cette dernière option revient à ne pas faire subir de prélèvement au riche dont les ressources ne connaissent pas d’évolution et à en imposer un au pauvre qui enregistre une augmentation de ses ressources. Il n’y a pas là matière à bon mot ! (M. le ministre en convient.)

Puisque le dispositif ne doit s’appliquer qu’en 2013, nous avons le temps de le peaufiner et de le préciser en tant que de besoin.

En tout cas, je ne vois pas comment ici, au Sénat, dire que la solidarité doit se fonder sur le constat de la richesse réelle ne pourrait pas être unanimement approuvé. Lequel d’entre nous, mes chers collègues, va lever la main et prétendre que ce sont seulement les pauvres dont le sort s’améliore quelque peu qui doivent contribuer à l’effort ?

Monsieur le ministre, le vote que je sollicite ne sera pas dirigé contre vous ou contre le Gouvernement, mais il permettra d’indiquer dans quelle direction nous souhaitons qu’on aille pour organiser la solidarité.

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