Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, je voterai, bien entendu, l’amendement de la commission des finances. Nous avons beaucoup discuté de cette question extrêmement importante en commission.
Je soutiendrai également le sous-amendement n° II-595 rectifié de M. Dallier. En effet, la situation de l’Île-de-France est souvent caricaturée. Comme il l’a dit, il n’y a pas une Île-de-France, il y a des Île-de-France. Et les différences de richesse entre les communes franciliennes sont largement supérieures à celles qu’on peut observer ailleurs.
Il existe déjà pour l’Île-de-France un fonds de péréquation qui est peut-être le seul et qui fonctionne très bien. Jean-Pierre Fourcade l’a dit – et je le remercie de s’être exprimé avec honnêteté –, les communes contributrices sont au plafond.
Je voudrais, monsieur le ministre, que notre réflexion prospective ne s’enferme pas dans la schizophrénie. C’est notamment pour cette raison que je soutiens le sous-amendement de M. Dallier. Quand on parle du FSRIF et des inégalités de ressources et de charges entre collectivités franciliennes, on n’est pas forcé, madame Beaufils, de comparer Neuilly et La Courneuve. On peut aussi comparer Neuilly et Le Plessis-Trévise ou d’autres communes de l’est de l’Île-de-France !