La situation me paraît effectivement très grave. Et si le niveau du FSRIF tend aujourd’hui à baisser, c’est parce que – mes amis des Hauts-de-Seine le savent bien ! – les EPCI ont fait en sorte de moins contribuer au FSRIF.
Dans l’idée de prospective à laquelle vous semblez être favorable, monsieur le ministre, il faut viser non seulement le maintien du FSRIF, mais surtout son augmentation. Or, comme M. Fourcade l’a dit avec son habituelle perspicacité, les communes contributrices sont au plafond. Dès lors, si l’on demandait maintenant à la région Île-de-France d’étendre sa contribution sur le plan national, il y aurait matière à créer de graves problèmes entre les communes d’Île-de-France. En effet, aujourd'hui, certaines d’entre elles vivent malheureusement non pas d’aumônes, comme certains le disent, mais grâce à la contribution au FSRIF d’autres communes qui ont un budget tout de même très élevé.
C’est la raison pour laquelle je voterai le sous-amendement n° II-595 rectifié de M. Dallier et l’amendement n° II-569 de la commission.