Vous demandez qu’un rapport rendant compte de l’efficacité de l’ensemble des dispositifs de péréquation soit remis au Parlement, chaque année, à l’occasion du projet de loi de finances.
Cette demande légitime me semble d’ores et déjà largement satisfaite par l’action du Gouvernement. En effet, est annexé chaque année au projet de loi de finances un document de politique transversale portant sur l’effort financier de l’État en faveur des collectivités territoriales. D’ailleurs, compte tenu des textes votés récemment, cette dernière dénomination devrait être revue dans la prochaine édition afin de mieux rendre compte des relations financières entre l’État et les collectivités territoriales.
Ce document traite de la péréquation. L’annexe 1 est généralement consacrée à ce sujet avec une partie traitant de l’évaluation de l’efficacité péréquatrice des dotations. À l’avenir, il faudra enrichir ce document avec des éléments d’analyse portant spécifiquement sur les différents mécanismes de péréquation horizontale.
Nous souhaitons également prendre en compte les mesures législatives qui sont entrées en vigueur depuis l’année dernière, en analyser les effets dans la pratique, pour que nous puissions informer de manière complète la Haute Assemblée.
Le rapporteur général a précisé qu’il avait besoin d’un certain nombre d’évaluations tangibles. Je demanderai à mes services de faire le nécessaire pour que l’ensemble des éléments demandés puissent être présentés lors de la remise du rapport.
Je rappelle, par ailleurs, que la loi prévoit déjà la remise au Parlement, par le Gouvernement, d’un rapport évaluant l’impact de la réforme des finances locales, soumis au préalable au Comité des finances locales, le CFL.
À partir du moment où nous avons deux documents qui tiennent compte de l’ensemble des éléments particuliers concernant la péréquation, il est inutile d’en préparer un troisième, qui ne ferait que reprendre en grande partie ce qui existe ailleurs.
C’est la raison pour laquelle je propose le retrait de cet amendement.