Intervention de Simon Sutour

Commission des affaires européennes — Réunion du 8 avril 2020 à 16h10
Justice et affaires intérieures — Audition de M. Fabrice Leggeri directeur exécutif de frontex par audioconférence

Photo de Simon SutourSimon Sutour :

Jean Bizet et moi-même sommes corapporteurs sur le cadre financier pluriannuel de l'Union européenne.

Nous avons pris bonne note de votre demande pour que le corps européen de garde-frontières soit remis à flot en 2021. Le CFP devra être largement revu après l'épidémie, le plus rapidement possible je l'espère. Ce ne sera malheureusement pas facile. Vous pouvez quoi qu'il en soit compter sur notre soutien.

J'étais en Grèce à la fin du mois de février. J'y ai rencontré le chef du bureau Frontex, M. Grigorios Apostolou, au Pirée. J'ai échangé avec lui lors du pic de l'offensive turque vis-à-vis de ces malheureux migrants. Vous avez déjà largement répondu sur ce point, mais je souhaiterais obtenir des précisions complémentaires de votre part.

On sait que la situation sanitaire dans les camps n'est pas bonne. Il existe des cas de Covid-19 dans celui de Ritsona, au nord d'Athènes. Les îles, en particulier Lesbos, où l'on recense plus de 20 000 personnes, sont en situation de surpeuplement.

L'accord entre la Turquie et l'Union européenne comporte bien des possibilités de renvoi en Turquie, mais uniquement si les flux proviennent des îles. Dès lors que les migrants sont sur le continent, cette faculté n'existe plus. Pouvez-vous revenir sur ce point ?

Par ailleurs, vous avez indiqué que 600 garde-frontières étaient déployés en Grèce, soit la moitié des effectifs - et peut-être un peu moins de manière effective, compte tenu de la situation. Pouvez-vous nous le confirmer ?

Enfin, vous est-il possible de nous apporter des précisions sur le plan d'éloignement de 5 000 migrants vers des pays comme le Pakistan ou l'Afghanistan ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion