Tout d'abord, avec la LOM, nous avons souhaité encadrer les nouvelles mobilités, douces ou partagées, comme le covoiturage ou les trottinettes. Or ce secteur paye un lourd tribut à la crise, avec une demande en baisse de 80 % à 90 %. Pour les opérateurs indépendants, la survie est en jeu après le confinement, alors même qu'il s'agit de solutions d'avenir. Dans l'immédiat, quelle stratégie suit votre ministère, en lien avec ces acteurs ?
En outre, pour les transports scolaires, un travail conjoint de votre ministère et du ministère de l'éducation nationale est indispensable pour préparer le jour d'après. Comment imaginer, après le confinement, de réunir au quotidien cinquante enfants dans un car ? Quid d'une rentrée échelonnée ou d'une réduction du nombre d'enfants par car scolaire ? J'imagine que ce sujet est déjà sur la table.
Enfin, au titre de la solidarité exercée par les sociétés autoroutières, pourrait-on aller jusqu'à la gratuité des péages pour tous ceux qui travaillent, au quotidien, dans les services d'intérêt général ?