Je veux revenir sur la question de la réouverture progressive des écoles, à compter du 11 mai prochain.
Nous l’avons bien compris, monsieur le ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse, une phase de dialogue, de concertation, de quinze jours s’est engagée à compter de l’annonce du Président de la République, durant laquelle vous ne pourrez pas être très précis dans vos réponses. Tout est reporté à l’annonce du Premier ministre à la fin de ce mois.
Je veux toutefois appeler votre attention sur le fait que, entre cette annonce du plan global et la date du 11 mai, il y aura moins de deux semaines ; c’est court pour s’organiser, tant pour les collectivités que pour les familles.
Ainsi, même si, par respect pour cette concertation, vous ne pouvez pas répondre de manière précise, je veux tout de même revenir sur quelques questions ; vos réponses pourraient orienter les collectivités locales, leur indiquer ce qu’elles doivent faire dans l’immédiat.
D’abord, le 11 mai s’enclenchera, nous l’avons compris, une réouverture progressive ; cela dit, l’objectif global est-il une réouverture de toutes les écoles d’ici à la fin de l’année scolaire ?
Ensuite, le téléenseignement se poursuivra-t-il pendant l’augmentation progressive des effectifs d’élèves retournant dans leur établissement scolaire ?
Par ailleurs, les collectivités sont très engagées dans les activités périscolaires – accueil, restauration, transport ; qu’attendez-vous précisément d’elles, à ce sujet, au cours de cette phase ? La réouverture de ces activités sera-t-elle laissée à l’initiative des collectivités – après tout, ce n’est pas une compétence obligatoire – ou souhaitez-vous une décision d’ensemble ?
Enfin, j’ai noté l’idée d’une phase expérimentale, évoquée par le Premier ministre, pour ce qui concerne le matériel. Néanmoins, s’il pouvait y avoir, pour les collectivités, des instructions du comité scientifique relatives aux mesures à prendre, au matériel à acheter ou aux procédures à mettre en œuvre, y compris pour ce qui ne relève pas du temps scolaire comme la cantine, sans attendre une date trop tardive, cela les aiderait grandement à s’organiser.