Pourriez-vous nous rappeler quelles informations ont été fournies au Quai d'Orsay par notre ambassade en Chine au sujet du Covid-19 au début de l'épidémie, à la fin de 2019 et au début de 2020 ? Comment ces informations ont-elles été exploitées ?
Des appels à la solidarité ont été lancés, mais les luttes d'influence entre puissances perdurent. Le pays d'origine de la pandémie est le premier producteur mondial d'équipements sanitaires, le deuxième contributeur d'aide au développement et le créancier principal de beaucoup de pays. Comment la France se situe-t-elle par rapport aux autres pays européens dans la gestion de la pandémie ? Vous avez convoqué l'ambassadeur de Chine. Qu'est-il ressorti, concrètement, de cet entretien ?
Concernant l'aide publique au développement, le Président de la République a annoncé l'annulation de la dette des pays les plus pauvres. Quels pays seront concernés et quel sera le coût de cette mesure pour l'Agence française de développement (AFD) ? À ce propos, cette agence a participé au financement de l'entretien du sarcophage de Tchernobyl. Quel bilan faisons-nous de l'utilisation de ces fonds ? Des incendies semblent menacer celui-ci ; de quelles informations crédibles disposez-vous quant à cela ?
Enfin, les États-Unis suspendent leur participation au financement de l'OMS au prétexte du manque de transparence de cette organisation, qui serait dû à l'influence chinoise. Notre représentation diplomatique à Washington vous avait-elle informé de cette tendance ?