Le Président de la République a parlé hier, sur RFI, de la solidarité que nous devons à l'Afrique. Il s'agit non seulement d'un devoir humanitaire, mais aussi, comme vous l'avez souligné, de notre strict intérêt, notamment pour éviter un reflux Sud-Nord de la pandémie.
Au-delà de l'aide que nous pouvons apporter dans la gestion immédiate de la crise, comment pouvons-nous aider les antennes de l'Institut Pasteur ? Lors de notre déplacement à Madagascar, nous avons pu voir la qualité du travail réalisé dans cet institut, avec des moyens limités.
Comment pouvons-nous aider les épidémiologistes africains, dont beaucoup sont de très grande qualité ? Il y a la crise et l'après-crise. Vous avez évoqué les échanges de données et de bonnes pratiques. Ne serait-il pas souhaitable de les aider également sur le plan logistique et sur celui des infrastructures. Le Président de la République a évoqué le Fonds mondial, mais ce fonds est déjà affecté à la lutte contre le VIH, contre la tuberculose et contre le paludisme. Quels outils français, européens et internationaux pourraient être mobilisés pour penser l'après-pandémie ?