Intervention de Brigitte Micouleau

Commission des affaires sociales — Réunion du 22 avril 2020 : 1ère réunion
Audition de Mme Isabelle Sancerni présidente du conseil d'administration et de M. Vincent Mazauric directeur général de la caisse nationale d'allocations familiales cnaf

Photo de Brigitte MicouleauBrigitte Micouleau :

Un certain nombre d'allocataires sont redevables d'une dette auprès de la CAF, la plupart du temps sans fait générateur frauduleux. Or, en cette période de confinement, les familles modestes avec enfants voient leurs frais exploser, notamment à cause de la fermeture des cantines. Toutefois, les dettes sociales courent toujours. Les CAF pourraient-elles suspendre, par solidarité, le prélèvement des indus opéré sur les prestations sociales ?

Les jeunes précaires et les étudiants pauvres de moins de vingt-cinq ans sont exclus de la prime de solidarité annoncée et des aides d'urgence. Or, le 13 avril, le Président de la République avait annoncé que les étudiants les plus précaires, vivant parfois loin de leur famille, en particulier lorsque celle-ci vient d'outre-mer, seraient aussi aidés. Je m'inquiète aussi du sort de ces étudiants isolés, souvent africains, qui ont perdu l'emploi qu'ils occupaient pour payer leurs études et doivent vivre leur confinement dans une chambre de neuf mètres carrés dans les cités universitaires - ils sont nombreux à Toulouse. Ils ne survivent souvent que grâce à l'aide alimentaire et doivent se contenter d'un seul repas par jour. Quelles mesures pourriez-vous prendre pour aider ces jeunes en situation de précarité que vous connaissez souvent par le biais de l'aide au logement ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion