En ce qui concerne les drones, la police et la gendarmerie disposent déjà de 400 appareils de ce type, qu'ils utilisent régulièrement dans différentes situations. Nos forces de sécurité sont habilitées à utiliser ces aéronefs depuis le 17 décembre 2015 ; ils constituent un outil utile et efficace, qui va monter en puissance. C'est dans ce cadre que, l'année dernière, mon ministère a décidé de lancer une nouvelle commande, pour à la fois renouveler le matériel et monter en puissance. Cette commande n'a strictement rien à voir avec l'épidémie en cours, et l'échéance de l'appel d'offres devrait d'ailleurs nous porter au-delà de la durée du confinement.
Cela dit, les drones peuvent être utilisés pour contrôler le respect du confinement, par exemple sur les plages. Nous utilisons aussi des hélicoptères, mais les drones sont moins coûteux. Ces contrôles ne peuvent pas donner lieu en eux-mêmes à une verbalisation ; il faut pour cela une intervention physique d'un policier ou d'un gendarme sur le terrain.