Nombre de nos concitoyens ressentent de l'incompréhension devant la grande diversité qui existe dans les niveaux de contrôle du confinement.
Dans le Bas-Rhin, deux personnes formant un même couple ne peuvent pas sortir ensemble, tandis que, sur les réseaux sociaux, on voit sur certaines lignes de transports collectifs en Île-de-France des wagons aussi remplis qu'auparavant. Vous avez dit qu'il ne fallait pas avoir peur des joggers ; mais on voit des défilés de joggers à la télévision. Ne serait-il pas possible que nos concitoyens perçoivent une plus grande cohérence dans la mise en oeuvre des mesures de restriction du confinement ?
Vous avez mis l'accent sur l'importance du rôle des élus locaux dans la crise que nous traversons ; mais, dans le Bas-Rhin, ils ont reçu une instruction leur notifiant que le rôle de police administrative spéciale mise en oeuvre dans le cas de l'état d'urgence sanitaire passait bien au-dessus des mesures de police générale... Certains ont eu le sentiment qu'ils mériteraient une confiance accrue dans ce dossier.