En ce qui concerne le dépistage, j'applique la doctrine déterminée par le ministère de la santé : au-delà de la priorité aux soignants et aux Ehpad, il a lieu sur préconisation des médecins. Il n'y a pas de dépistage systématique des forces de sécurité intérieure.
L'accueil des enfants des pompiers est également une priorité. Nous avons demandé aux préfets de faire un point précis, département par département, sur les capacités d'accueil supplémentaires qui seraient disponibles, notamment compte tenu du nombre d'enseignants mobilisés. C'est sur cette base que nous avons élargi l'accueil des enfants de soignants aux enfants de pompiers. Il peut y avoir eu des départements où nous n'avons pas pu accueillir l'ensemble des enfants soit des policiers, soit des pompiers - les gendarmes vivant en caserne, les problèmes pour eux sont différent. Mais, globalement, le dispositif a plutôt bien fonctionné.