Madame la sénatrice, vous avez raison : le secteur de la culture est particulièrement touché par cette crise. C’est évidemment dramatique, d’un point de vue tant économique et social que sociétal et psychologique. Je pense à tous les artistes et à toutes celles et tous ceux qui travaillent dans le secteur culturel, qui voient les spectacles annulés et remis ainsi en question le fruit d’un travail de plusieurs mois ou années. Les conséquences financières et psychologiques sont évidemment très importantes.
Depuis le début de cette crise, le ministère de la culture, en liaison avec les autres ministères et sous l’autorité du Premier ministre, a fait en sorte que tous les dispositifs transversaux puissent accompagner les secteurs de la culture. Nous avons veillé à ce que les intermittents, les auteurs, tous les acteurs de la culture bénéficient d’une manière ou d’une autre de ces dispositifs. Nous avons aussi veillé à ce que des dispositifs spécifiques d’urgence, tout de suite mobilisables au travers de nos opérateurs, soient mis en œuvre et accessibles pour celles et ceux qui en avaient le plus besoin.
Il reste évidemment du travail pour que personne ne soit écarté de ces aides d’urgence et pour accompagner le déconfinement, qui ne se déroulera de toute manière que progressivement. Nous devons tout autant accompagner le rebond, pour que demain les spectacles, les commerces culturels, les salles de cinéma, les tournages redémarrent.
Pour cela, nous aurons besoin de continuer à travailler ensemble, Gouvernement, collectivités territoriales, acteurs de la culture, parlementaires… Nous devons réussir ensemble ce rebond du monde de la culture. Lors de mon audition en visioconférence la semaine dernière par la commission de la culture du Sénat, je suis entré dans le détail, comme vous le savez, sur de nombreux sujets. Vous pouvez compter sur moi pour continuer ce dialogue avec le Sénat.
Les Français ont profondément besoin de la culture, ils l’ont démontré pendant le confinement et continueront de le faire après.