Effectivement, nous ne disposons pas d’une véritable évaluation des besoins, et les crédits alloués à l’AEFE ne sont pas toujours consommés, comme ils devraient l’être en bonne gestion.
Cette situation illustre bien les problèmes de bureaucratie, de répartition des crédits et de capacité à les dépenser que, avec Bruno Retailleau, nous avons déjà dénoncés. Une fois de plus, notre bureaucratie centralisée rend impossible une bonne gestion !
C’est la raison pour laquelle, comme me l’ont indiqué mes collègues qui représentent les Français de l’étranger, notamment MM. Frassa, del Picchia et Le Gleut et Mme Deromedi, on a l’impression de se trouver face à un mur : les proviseurs remontent les informations à l’AEFE, qui elle-même les remonte au ministre, qui entend le problème et pense le résoudre… Or cela ne peut pas attendre le PLFR 3 ! Il y a une rentrée à préparer, parfois décalée selon les pays, il y a des familles à rendre solvables et des établissements qui doivent préparer leur budget !
Compte tenu de l’urgence, je voterai, à titre exceptionnel, ces amendements quelque peu dépensiers. En l’occurrence, ce n’est pas le prisme habituel de Bercy qu’il faut adopter, mais un prisme mondial !