Comme vous, monsieur Gay, je regrette la baisse des moyens du service de santé des armées. Je songe notamment à la fermeture de l’hôpital d’instruction des armées du Val-de-Grâce. Dominique de Legge avait rédigé un rapport sur ce sujet et plusieurs sénateurs se sont émus de la situation. On a laissé mourir ce site, alors qu’il pourrait être utile aujourd’hui pour traiter l’épidémie. Il est dommage de ne pas avoir entretenu cet hôpital qui fonctionnait et de ne toujours rien savoir de la destination future du site.
La question des moyens du service de santé des armées doit être posée. La commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées fera sans doute des propositions. Abonder de 50 millions d’euros supplémentaires les crédits du service de santé des armées ne changerait pas grand-chose : de toute façon, les armées auront les moyens de payer leurs personnels.
La discussion des crédits que l’on souhaite consacrer aux armées doit se faire dans le cadre de l’examen de la loi de finances et de la loi de programmation militaire. Pourquoi 50 millions d’euros et pas un autre montant ? Cette proposition repose-t-elle sur une évaluation précise des besoins ? J’aimerais que l’on s’appuie sur des éléments absolument pertinents et des demandes émanant des armées elles-mêmes.
Pour ces raisons, la commission demande le retrait de cet amendement.