Intervention de Olivier Dussopt

Réunion du 22 avril 2020 à 15h00
Loi de finances rectificative pour 2020 — Article 3 et état B

Olivier Dussopt :

L’intégralité de la filière équestre est bien entendu éligible aux aides destinées à soutenir l’ensemble des secteurs économiques. Cela n’efface pas les difficultés spécifiques qui viennent d’être évoquées : les soigneurs devant être présents au côté des animaux, il n’est pas possible de recourir au chômage partiel dans les mêmes conditions que pour les autres entreprises.

Vendredi dernier, l’Assemblée nationale a adopté un amendement de crédits, au bénéfice notamment des zoos et des cirques familiaux, dont les dispositions s’appliqueront aussi aux centres équestres et aux poneys-clubs.

Depuis, le ministre de l’agriculture, la ministre des sports et le ministre de l’action et des comptes publics se sont engagés à soutenir l’ensemble de la filière équine, y compris via des crédits mobilisés par le ministère de l’action et des comptes publics, le ministère de l’économie et des finances et le ministère de l’agriculture, en coordination avec les collectivités locales – la filière équine bénéficie en effet de financements spécifiques du fonds d’encouragement aux projets équestres régionaux et nationaux, qui s’appuie sur une contribution des collectivités territoriales.

Je tiens à rassurer, si cela était nécessaire, l’ensemble des sénateurs ayant cosigné ces amendements : les engagements pris par les trois ministres que j’ai cités seront tenus et les financements nécessaires seront mobilisés.

Pour ces raisons, j’émets un avis défavorable sur les trois amendements. Les dispositions et les engagements pris par le Gouvernement répondent aux problématiques exposées. La filière équestre sera accompagnée comme il se doit.

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