France Télévisions est détenu par l’État : à la différence d’une société privée, le groupe ne peut pas faire faillite. Le jour venu, les moyens nécessaires seront prévus dans le plan de relance. Ce sujet me paraît donc relever davantage de la relance que de l’extrême urgence à laquelle nous devons parer. Dans le secteur privé, à défaut de perfusion ou de bouée de sauvetage, c’est le dépôt de bilan, tout simplement. Ici, l’actionnaire est l’État : le risque n’est donc pas le même, même si les pertes de recettes sont réelles. La commission demande le retrait de cet amendement.