Les dispositifs d’aide spécifique qui sont gérés par le Cnous, que vous avez doté de près de 50 millions d’euros en loi de finances initiale, pourront aussi être mobilisés. Nous avons mis en place un certain nombre d’actions, en matière d’accès à la prime d’activité, de suspension de loyers, d’accompagnement des étudiants les plus fragiles, qui nous paraissent répondre à votre objectif sans qu’il soit nécessaire de modifier la première loi de finances rectificative.
Cette loi de finances rectificative n’est ni précédée ni suivie par le vide. Un budget a été voté au mois de décembre ; il donne aux ministères des latitudes d’action. Ces latitudes sont mobilisées notamment pour répondre à la crise ; les moyens utilisés pour affronter la situation ne sont donc pas seulement ceux que l’on trouve dans les PLFR. C’est ce qui m’amène régulièrement à dire que ce que nous faisons par ailleurs à l’aide de crédits déjà votés et dans le cadre de dispositifs de droit commun suffit, si l’on peut dire, à répondre aux problématiques abordées par le biais d’amendements de crédits comme celui-ci. Avis défavorable.