S’agissant des loyers des étudiants restés en cité universitaire, comme je l’ai indiqué par écrit à M. Tissot, je n’ai pas la chance, contrairement au sénateur Sueur, de tout savoir sur tout ; je me renseignerai donc pour savoir ce qu’il en est.
Pour ce qui concerne les jeunes, je souhaite souligner que la prime d’activité ouverte aux jeunes actifs ou aux étudiants justifiant d’un revenu d’activité minimum constitue un premier socle d’aide. De la même manière, il existe une prime de précarité à laquelle les jeunes éligibles au RSA pourront prétendre, ainsi que les jeunes cohabitant avec leurs parents lorsqu’ils sont éligibles aux allocations logement.
Pour les jeunes issus de l’aide sociale à l’enfance (ASE), nous activons le dispositif « zéro sortie sèche de l’ASE », qui est intégré dans la stratégie de lutte contre la pauvreté et fait l’objet de contractualisations avec les départements.
Nous avons également mis en place un programme spécifique d’aide alimentaire, financé à hauteur de 20 millions d’euros, au titre du programme 177, qui vient s’ajouter aux prestations d’aide alimentaire déjà existantes financées à hauteur de 115 millions d’euros par des crédits nationaux et européens.
Par ailleurs, pour les étudiants en particulier, la ministre de l’enseignement supérieur a indiqué que le produit de la contribution de vie étudiante et de campus pouvait être mobilisé pour répondre aux besoins urgents des étudiants, en particulier pour l’achat de cartes alimentaires ou le financement d’épiceries sociales et solidaires, les Agoraé par exemple.
Enfin, les étudiants logés dans les résidences des Crous ayant quitté leur logement avant le confinement ont été exonérés de tout ou partie des loyers. Se pose encore la question, à laquelle je n’ai pas, à cet instant, la réponse, des étudiants qui ont été contraints de rester dans ces résidences.
Au bénéfice de ces explications, et surtout de l’engagement du Gouvernement à accompagner l’intégralité des publics, y compris les jeunes majeurs dont je sais combien il vous tient à cœur de les défendre, monsieur Iacovelli, je demande le retrait de cet amendement.