Il faudra y revenir dans un PLFR 3, tout le monde en a conscience.
Monsieur le secrétaire d’État, on vous a déjà fait remonter un certain nombre de points : il reste des trous dans la raquette, et les réponses sont parfois un peu justes.
Pour les autoentrepreneurs, nous sommes plusieurs à le dire de façon différente : cela ne marche pas. Un autoentrepreneur n’est pas une entreprise. Lorsque l’on est tout seul, que l’on n’a pas accès aux outils numériques, que l’on ne sait pas se faire accompagner ni vers qui se tourner, c’est plus compliqué.
Les chambres de commerce et d’industrie (CCI) et les chambres de métiers et de l’artisanat (CMA) font des efforts, mais elles sont encore peu en lien avec les autoentrepreneurs. J’ai interrogé la CCI 93 et la CMA 93 : aucun des 8 000 VTC immatriculés en Seine-Saint-Denis ne les a contactées.
La situation des auteurs pose aussi des questions. Il faut faire de la dentelle, car c’est une autre profession, avec des hauts et des bas. Sylvie Robert a raison : il faut abonder le fonds !
Il en est de même pour les professions libérales et pour les artisans qui travaillent seuls, et pas seulement les PME et TPE de onze à vingt salariés. Vous avez modifié un certain nombre de critères, mais les réponses sont parfois un peu courtes. Entre aujourd’hui et le PLFR 3, nous aimerions que de véritables avancées aient lieu et que des réponses soient trouvées.