Comme le rapporteur général l’a bien dit, l’État dispose d’une diversité d’instruments publics pour intervenir dans ce type de dossier, au titre d’une participation stratégique, d’un accompagnement, etc. Je comprends toutefois votre amendement comme un appel, et vous souhaitez obtenir des précisions sur le traitement de ces dossiers.
Premièrement, la reconquête industrielle est au cœur de notre politique économique. Ce sujet est plus que jamais d’actualité.
Deuxièmement, nous avions déjà commencé à travailler à la réimplantation des industries du médicament. Dès le mois de novembre dernier, nous avions, Agnès Buzyn et moi-même, commandé un rapport sur les pénuries de médicaments. L’investissement dans le domaine de la santé est d’ailleurs l’un des grands axes du pacte productif. Ces sujets restent plus que jamais d’actualité.
J’en viens aux deux sociétés que vous mentionnez.
S’agissant de Famar, je veux rappeler que c’est grâce à l’intervention de l’État, plus spécifiquement grâce à l’engagement de Bruno Le Maire et de moi-même, qui sommes intervenus pour faciliter sa restructuration et pour négocier avec ses créanciers, que cette entreprise continue à produire. Nous suivons ce dossier comme le lait sur le feu.
S’agissant de Luxfer, j’ai déjà indiqué qu’il s’agit d’un projet de plus longue haleine – vos collègues de l’Assemblée nationale le reconnaissent –, car l’entreprise a cessé son activité. L’enjeu est de savoir si l’on peut la faire redémarrer, si l’on a les compétences pour le faire et si l’on dispose d’un repreneur industriel.
Pour Luxfer comme pour Famar, notre préoccupation est d’avoir un projet industriel solide, et nous y travaillons ; j’étais encore en contact avec les représentants du personnel de Luxfer samedi dernier.
Soyez donc assuré que nous suivons ces dossiers de près, tant au titre de la reconquête industrielle que de notre souveraineté sanitaire.