Le ministre des affaires étrangères et moi-même sommes très soucieux des difficultés que peuvent rencontrer nos compatriotes de l’étranger, qui se trouvent effectivement dans des situations extrêmement différentes.
Nous connaissons aussi les difficultés très importantes que rencontre l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger, l’AEFE, alors que la quasi-totalité des enseignants apporte un soutien très fort aux familles françaises inscrites dans ce réseau. La trésorerie de l’AEFE nous permet de remédier à quelques-uns de ces coups durs.
Par ailleurs, un plan pour les Français de l’étranger sera élaboré en conseil restreint, autour du Président de la République et du ministre des affaires étrangères, en complète collaboration, j’imagine, avec les parlementaires représentants les Français de l’étranger.
Si le présent projet de loi de finances rectificative ne me paraît pas constituer le bon véhicule législatif pour la mesure que vous proposez, soyez assuré que le Gouvernement accompagnera nos compatriotes de tous les continents, en s’appuyant sur le travail effectué, dans les deux chambres, par les représentants des Français de l’étranger de tous les bords politiques. Le Président de la République fera prochainement des annonces.
Au nom du ministre des affaires étrangères, avec lequel je me suis entretenu cet après-midi par téléphone, je réitère l’engagement pris précédemment par Olivier Dussopt : les Français de l’étranger ne seront pas oubliés.