Je puis comprendre le dépôt de ces deux amendements ayant trait à la voie d’eau.
On ne peut que regretter le déclin du transport fluvial ; nous sommes tous ici concernés, dans nos départements respectifs, par l’état de la navigation, en particulier sur les canaux. Un amendement précédent, qui visait le fret ferroviaire, m’inspirait d’ailleurs les mêmes sentiments. Ces sujets pourraient faire l’objet de discussions dans notre Haute Assemblée ; au reste, de tels débats ont déjà eu lieu, à la demande de différents groupes.
Pour autant, comme M. le rapporteur général et M. le ministre l’ont souligné, ces sujets seraient mieux traités dans un autre débat que dans celui-ci. Nos collègues de la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable, notamment Didier Mandelli, qui est familier du sujet pour avoir été rapporteur de la loi sur les mobilités, connaissent bien toutes les problématiques qui se rattachent à celle-ci.
Le présent projet de loi de finances rectificative doit porter sur les problèmes actuels. Hélas, de ce point de vue, le transport fluvial n’est pas une priorité, même s’il s’agit vraiment d’un sujet d’actualité. C’est pourquoi je me rallierai à la position de la commission des finances.