La crise sanitaire que nous traversons met en lumière les difficultés qu’éprouvent de nombreux Français pour accéder à une alimentation de qualité, en raison de leurs revenus.
Chacun en est désormais conscient et cela a été déjà maintes fois répété depuis le début de notre discussion : les conséquences de la crise que nous traversons seront bien entendu sanitaires, mais également économiques et sociales.
L’Institut de recherches économiques et sociales a mis en lumière le fait que certains enfants n’ont bien souvent pour tout repas équilibré dans la journée que celui qu’on leur sert à la cantine de l’école. De plus, selon l’Insee, sur les 8 millions d’enfants qui fréquentent les cantines scolaires, 14, 2 % sont issus de familles vivant sous le seuil de pauvreté.
Chaque enfant doit avoir le droit de s’alimenter convenablement, qui plus est dans le cadre scolaire, et ce sans que le budget de sa famille ne soit un obstacle.
L’objet de cet amendement est donc d’ouvrir des crédits, à hauteur de 2 millions d’euros, pour ce faire. Ces sommes seraient gagées sur la diminution des crédits dédiés au chômage partiel, même s’il s’agit là d’un simple artifice permettant de satisfaire aux règles budgétaires.