Il viendra un moment où le coût de gestion du dispositif en excédera le montant.
Je retiens simplement, mon cher collègue, que vous proposez la création de fonds dont on ne sait pas comment ils seraient répartis, selon quels critères – on veut aider les librairies, mais lesquelles ? En outre, le coût de gestion de ces dispositifs risque d’excéder le montant de l’aide. C’est la réalité : quand vous divisez un tel montant par le nombre de communes ou d’élèves, qu’obtient-on ? Voulez-vous donner 5 centimes à chaque élève ? Il faut être sérieux !
Votre proposition ne résoudrait pas la question et susciterait en revanche d’énormes coûts de gestion et de répartition. Le sujet est réel, je ne le nie pas, mais ce dispositif n’est pas opérationnel : il ne couvrirait pas même 10 % du coût d’un repas pour chaque élève ; ce n’est pas ce qui sauvera la restauration scolaire.
La commission demande donc le retrait de cet amendement.