Il ne me semble pas, monsieur le rapporteur général, que ce projet de loi de finances rectificative doive être le lieu de la création de multiples fonds, quel que soit leur objet.
Les questions évoquées par les parlementaires peuvent être des sujets de discorde ou de concorde : c’est très bien, madame Rossignol, de citer Mme Schiappa, et je le lui ferai savoir.
Celle-ci a lancé de nombreuses actions. Beaucoup d’argent est mobilisé, qui provient non pas seulement du budget de son secrétariat d’État, qui est certes réduit, mais aussi de celui de tous les ministères, notamment celui de la justice ; le ministère des affaires sociales apporte également sa contribution, notamment pour toutes les actions que nous menons pour lutter contre les violences intrafamiliales. Ces dernières sont en effet une réalité dans notre pays, et cela singulièrement pendant le confinement.
Cela dit, ce projet de loi de finances rectificative doit demeurer un texte d’urgence, et non pas chercher à régler tous les problèmes budgétaires. Ce n’est pas en multipliant des fonds de 1 million d’euros, même si chacun d’entre eux peut avoir son intérêt, que l’on peut espérer voir ce texte aboutir.
Le Gouvernement garde donc la même ligne et demande le retrait de ces amendements.